Discours de Ray McGovern à Berlin aujourd'hui en allemand et en anglais

Mesdames et Messieurs,

Es wird Zeit für eine Denkpause.

Dans Betracht auf den überraschenden Wahlsieg de Donald Trump est tombé en amour pour le Bundestag heute eine außerordentliche Bedeutung.

Es gibt bei uns in den Vereinigten Staaten sehr leidenschaftliche Kriegstreiber. Gott sei Dank ist président Obama est nicht einer davon. Meiner Meinung nach möchte auch Donald Trump, wie Obama, das bewaffnete Chaos in Syrien beenden.

Es ist durchaus möglich, dass beide –- Obama und Trump - es lieber hätten, wenn die Bundesregierung irgendeine Schritt zum Ermutigen der «Hawks» (oder Falken) à Washington vermeiden würde.

Meiner Meinung nach ist eine friedliche Lösung der Katastrophe in Syrien ohne die Kooperation mit den Russen gar nicht möglich. Diese Kooperation wird wahrscheinlicher mit einem Trump, als mit einer Clinton.

Ist es nicht durchaus klar? Heute ist die Zeit für eine DENKPAUSE?

Gestern war ich mit einer Gruppe zusammen, die in unserem Sprachgebrauch zum “one percent” (dem “ein Prozent” - der Elite) gehört. In dieser Gruppe war ein ehemaliger US-Botschafter zur NATO.

Vous avez déjà une idée, mais vous ne trouvez pas ce que vous voulez, vous voulez que ça marche?

Der Botschafter antwortete diese Frage auf einer sehr erniedrigenden Weise, «Sie sind offensichtlich ein Trump-Unterstützer. Aber Hillary Clinton wird sicherlich gewinnen. » Er meinte, in diesem Fall wäre es Unsinn - irealistisch - baldige Verhandlungen mit den Russen zu erwarten.

Ich möchte zugeben: «Donald Trump n'est pas John Kennedy.» - Der Trump est la clé de Kennedy.

ABER lange Rede, kurzer Sinn: zumindest wird nächstes Jahr mit Trump ein vernünftigere Ostpolitik vielleicht möglich. Entspannung statt immer mehr und mehr Spannung.

Meines Erachtens, journaliste russe, est partenaire et le NICHT, ainsi que Feinde, fiancée.

Um Winston Churchill zu zitieren, "Il vaut mieux mâchoire que faire la guerre." «Es ist besser miteinander zu sprechen, als Krieg zu treiben.

Und am Allerwichtigsten - wir müssen die Möglichkeit einer echten Entspannung heute ERNST nehmen. Wir müssen eine Denkpause machen. Auch der Bundestag muss umdenken. Wir müssen Neues denken, umdenken, weil, wie wir alle wissen -: Die Gedanken sind frei.

Jetzt wird gesungen: (Maintenant, nous chantons.) Vous pouvez Google et écouter la musique. Ça en vaut la peine.

1. 
   Die Gedanken sind frei, nous avons perdu notre temps,
   Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires sur Schatten.
   Kein Mensch Kann Sie Wissen, Kein Jäger erschießen
   mit Pulver und Blei: Die Gedanken sind frei!
   1. Les pensées sont gratuites, qui peut les deviner?
   Ils volent comme des ombres nocturnes.
   Personne ne peut les connaître, aucun chasseur ne peut les abattre
   avec de la poudre et du plomb : Les pensées sont libres !++++++++++++++++++++++++++

   2. Ich denke était ich sera et mich beglücket,
   doch alles in der Still ', und wie es sich schicket.
   Mein Wunsch und Begehren kann niemand verwehren,
   es bleibet dabei : Die Gedanken sind frei !
   2. Je pense ce que je veux et ce qui me ravit,
   toujours toujours réticent, et comme il convient.
   Mon souhait et mon désir, personne ne peut me refuser
   et il en sera toujours ainsi: les pensées sont gratuites!

++++++++++++++++++++++

3. Und spermt man mich ein im finsteren Kerker,
   das alles sind rein vergebliche Werke.
   Denn meine Gedanken zerreißen die Schranken
   und Mauern entzwei : Die Gedanken sind frei !
   3. Et si je suis jeté dans le cachot le plus sombre,
   toutes ces actions sont vaines,
   parce que mes pensées déchirent toutes les portes
   et murs séparés: les pensées sont gratuites!

Mesdames et Messieurs,

Au vu de la surprenante victoire électorale de Donald Trump, le vote d'aujourd'hui au Bundestag est d'une grande importance.

Aux États-Unis, il existe des bellicistes très passionnés. Dieu merci, le président Obama n'en fait pas partie. À mon avis, Donald Trump, comme Obama, veut mettre fin au chaos armé en Syrie.

Je pense qu'il est tout à fait possible que les deux - Obama et Trump - préfèrent que le gouvernement allemand évite de prendre des mesures pour encourager les «faucons» à Washington. Une extension de la guerre syrienne à une guerre de l'OTAN serait une telle étape.

À mon avis, une solution pacifique à la catastrophe en Syrie n'est pas possible sans coopération avec les Russes. Cette coopération sera plus probable avec Donald Trump en tant que président américain qu'avec Hillary Clinton.

Prenons le temps de la réflexion,

J'ai moi-même voté pour le Dr Jill Stein. Elle était la candidate à la présidence du parti vert américain, un petit parti électoral engagé à protéger la paix et l'environnement.

Hier, je faisais partie d'un groupe que nous considérerions comme faisant partie du «un pour cent» (l'élite). Dans ce groupe se trouvait un ancien ambassadeur américain auprès de l'OTAN.

Lorsqu'on lui a demandé s'il ne valait pas mieux parler avec les Russes ou négocier avec eux, l'ancien ambassadeur a répondu à cette question d'une manière très arrogante: «Vous êtes évidemment un partisan de Trump. Mais Hillary Clinton gagnera à coup sûr. » Il a dit que dans ce cas, il serait absurde et irréaliste de s'attendre à des négociations rapides avec les Russes.

J'admets que "Donald Trump n'est pas John Kennedy." Trump n'est pas un Kennedy.

Mais pour résumer un long discours: au moins, selon mon évaluation, peut-être avec Trump dans l’année prochaine, un Ostpolitik plus raisonnable sera possible. Peut-être une désescalation est-elle possible au lieu de plus en plus de tension

À mon avis, nous devons considérer les Russes comme des partenaires et non comme des ennemis.

Et pour citer Winston Churchill: «Il vaut mieux mâchoire que faire la guerre.» Il vaut mieux se parler que de faire la guerre.

Et surtout, nous devrions prendre très au sérieux l’opportunité d’une véritable politique de détente. Nous devons maintenant prendre une pause. Le Parlement allemand, le Bundestag, devrait également repenser les choses. Pensons à quelque chose de nouveau, loin des images d’ennemis et des solutions militaires, car, comme nous le savons tous, les pensées sont libres.

traduction de Heinrich Buecker, David Swanson