La COP26 et la pollution au carbone des nouveaux avions de chasse canadiens

By

Avant que le gouvernement canadien ne signe un contrat pour de nouveaux avions de combat, il serait souhaitable, dans un souci de transparence et de débat public, qu'un calcul officiel soit effectué sur la pollution carbone que les avions généreraient.

Lors du sommet sur le climat COP26 à Glasgow, les appels à l'inclusion des émissions militaires dans les objectifs de CO2 se multiplient.

Auteur et journaliste Jonathan Cook commenté: « Les forces armées occidentales sont les plus polluantes de la planète – et l'objectif de la COP26 est de garder ce fait secret bien gardé. »

Il ajoute : « Washington a insisté sur une exemption de rapporter et de réduire ses émissions militaires lors du sommet de Kyoto, il y a 24 ans. Sans surprise, tout le monde a pris le train en marche.

L'organisation World Beyond War a également appelé les gouvernements à cesser d'exclure la pollution militaire des accords sur le climat.

Dans le cadre de l'Accord de Paris conclu lors du sommet sur le climat COP21 à Paris en 2015, les militaires ont perdu leur exemption automatique, mais n'étaient pas obligés de réduire leurs émissions et les rapports sur ces émissions étaient laissés à la discrétion de chaque État.

Cook note en outre : « Trop souvent, les chiffres sont déguisés – regroupés avec les émissions d'autres secteurs, tels que les transports. »

Par exemple, cet article dans The Conversation note : « Le Canada déclare ses émissions dans plusieurs catégories du GIEC, déclarant les vols militaires dans le cadre du transport général et l'énergie pour les bases dans les émissions commerciales/institutionnelles.

Les émissions militaires du Canada

En août dernier, le Ottawa Citizen rapporté: « Les organisations de sécurité nationale comme les Forces canadiennes et la GRC produisent maintenant 45 pour cent de tous les gaz à effet de serre du gouvernement fédéral, un nouveau rapport dit. »

Cet article ajoute : « La porte-parole du MDN, Jessica Lamirande, a déclaré que la Défense nationale s'efforçait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030. Il note en outre que Lamirande affirme que le MDN est sur la bonne voie pour atteindre cet objectif d'ici 2025.

Et pourtant, le ministère de la Défense nationale n'a pas rendu public la quantité de pollution au carbone produite par la flotte actuelle de CF-18 du Canada.

Les nouveaux avions de combat du Canada

On s'attend à ce que le gouvernement canadien annonce en mars 2022 l'avion de chasse qu'il a l'intention d'acheter.

Il est largement présumé que le Lockheed Martin F-35 sera choisi.

L'article de Cook souligne : « Le dernier avion de chasse développé par les États-Unis, le F-35, consommerait 5,600 XNUMX litres de carburant par heure.

Chaque F-35 est censé avoir une durée de vie de 8,000 XNUMX heures, bien que les tests opérationnels suggèrent que le nombre pourrait être aussi bas que 2,100 XNUMX heures (ce qui soulève une autre série de questions compte tenu de l'estimation 76.8 milliards de dollars de coût global au Canada pour l'achat et l'entretien de ces avions de combat).

Un simple calcul de 88 avions de combat (le nombre que le Canada a l'intention d'acheter) x 8,000 5,600 heures x 3,942,400,000 XNUMX litres de carburant à l'heure équivaut à XNUMX XNUMX XNUMX XNUMX litres de carburant.

Analyse du PBO sur les F-18 provisoires

L'analyse fiscale de l'avion F-18 provisoire produit par le directeur parlementaire du budget indique :

« Les coûts du pétrole, du pétrole et des lubrifiants sont calculés en combinant les taux de combustion historiques par heure de vol avec les coûts par litre et en projetant les coûts totaux sur le profil de vol supposé de 160 heures par avion et par an. »

Ce rapport de février 2019 note : « La phase d'exploitation et de maintien en puissance n'a pas encore commencé et aura une durée de plus de 12 ans, se terminant par le retrait prévu du service de la flotte de CF-18 en 2032-2033.

Il calcule : « Sur une base non ajustée en fonction des risques, … les coûts du pétrole, de l'huile et des lubrifiants sont estimés à 102.5 millions de dollars avant la prise en compte du risque de prix ».

Bien qu'il calcule le coût en dollars, il ne calcule pas les émissions de gaz à effet de serre de ces F-18 provisoires.

Nouveau rapport requis du DPB

Avant que le gouvernement canadien ne signe un contrat avec Lockheed Martin ou un autre constructeur début 2022, il serait souhaitable dans un souci de transparence et de débat public qu'un calcul officiel soit fait sur la pollution carbone qui serait générée par ces avions de chasse.

Stephen Kretzmann d'Oil Change International a A déclaré: « L'atmosphère compte certainement le carbone des militaires. Par conséquent, nous le devons aussi.

Pour en savoir plus: Un rapport du Transnational Institute souligne que le Canada dépense 15 fois plus pour la militarisation des frontières que pour le financement climatique.

Soyez sympa! Laissez un commentaire

Votre adresse email n'apparaitra pas. Les champs obligatoires sont marqués *

Articles Relatifs

Notre théorie du changement

Comment mettre fin à la guerre

Défi Move for Peace
Événements anti-guerre
Aidez-nous à grandir

Les petits donateurs nous permettent de continuer

Si vous choisissez de faire une contribution récurrente d'au moins 15 $ par mois, vous pouvez sélectionner un cadeau de remerciement. Nous remercions nos donateurs récurrents sur notre site Internet.

C'est votre chance de réinventer un world beyond war
Boutique WBW
Traduire dans n'importe quelle langue